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Cyberdépendance: Quand l’usage des technologies devient un problème – Le livre

Le livre Cyberdépendance : Quand l’usage des technologies devient un problème de Dre Marie-Anne Sergerie, Ph.D., psychologue est maintenant disponible en librairie!

Ce nouvel ouvrage vise à accompagner et aider les gens et leurs proches qui se questionnent à propos de leur utilisation d’Internet et des technologies. Les professionnels et intervenants en santé mentale y trouveront aussi des outils et stratégies utiles à leur pratique. Le livre est divisé en trois parties :

  • la première vise à mieux faire connaître et à comprendre la cyberdépendance, son historique, ses différents types, ainsi que les mécanismes la favorisant;
  • la deuxième propose d’évaluer les manifestations associées à l’usage des technologies;
  • la troisième explore différentes pistes de solutions et stratégies à mettre en place pour aider à décrocher et à traiter la cyberdépendance.

Feuilletez un extrait en PDF.

Pour commander le livre et en savoir plus.

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Parution du livre « Cyberdépendance : Quand l’usage des technologies devient un problème »

Le livre Cyberdépendance : Quand l’usage des technologies devient un problème de Dre Marie-Anne Sergerie, Ph.D., psychologue, paraîtra le 3 septembre 2020.

Ce nouvel ouvrage vise à accompagner et aider les gens et leurs proches qui se questionnent à propos de leur utilisation d’Internet et des technologies. Les professionnels et intervenants en santé mentale y trouveront aussi des outils et stratégies utiles à leur pratique. Le livre est divisé en trois parties :

  • la première vise à mieux faire connaître et à comprendre la cyberdépendance, son historique, ses différents types, ainsi que les mécanismes la favorisant;
  • la deuxième propose d’évaluer les manifestations associées à l’usage des technologies;
  • la troisième explore différentes pistes de solutions et stratégies à mettre en place pour aider à décrocher et à traiter la cyberdépendance.

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Le Genre Humain

La psychologue Dre Marie-Anne Sergerie, Ph.D. s’est entretenue avec Monic Néron à l’émission Le Genre Humain sur les ondes de ICI Radio-Canada Première à propos de l’usage des écrans chez les enfants. Pour écouter l’entrevue, c’est par ici!

Puisqu’il faut se lever :: 98.5 :: À partir de quand les achats compulsifs deviennent-ils problématiques?

Le vendredi fou, communément appelé Black Friday, est une journée où les commerçants en profitent pour proposer d’importants rabais sur leurs marchandises. Les offres sont souvent envoyées par courriel ou même par texto et elles sont d’une durée limitée, ce qui alimente le sentiment d’urgence. Pour certains, il peut être difficile d’y résister! On peut aussi l’associer au FOMO (Fear of missing out), soit la peur de manquer quelque chose. Dre Marie-Anne Sergerie, Ph.D., psychologue, a eu l’occasion d’en parler avec Frédéric Labelle à Puisqu’il faut se lever sur les ondes du 98.5 FM. Pour écouter ses propos, c’est par ici!

TikTok et cyberdépendance – Puisqu’il faut se lever 98,5FM

Dre Marie-Anne Sergerie, Ph.D., psychologue spécialisée en cyberdépendance s’est entretenue avec Frédéric Labelle sur l’usage problématique des réseaux sociaux. Cliquez ici pour écouter le segment. Bonne écoute!

Être normal et faire de la télé-réalité, est-ce possible?

La psychologue Dre Marie-Anne Sergerie était de passage à l’émission Les idées folles animée par Paul Journet et Rose-Aimée Automne T. Morin sur les ondes de Ici Première. Une belle discussion sur le sujet avec les invités Claudie Mercier et Hugo Dumas.

Pour écouter le segment, c’est par ici! —> Les idées folles

Série documentaire La machine à rumeurs :: Diffusion sur ICI ARTV

La machine à rumeurs est une série documentaire animée par Véronique Cloutier et est présentement diffusée sur ICI ARTV. Véronique Cloutier s’est intéressée au phénomène du potinage avec des artistes, des jeunes personnalités ainsi que divers spécialistes. Les propos de la psychologue Marie-Anne Sergerie ont été recueillis sur le sujet. La série comprend trois épisodes : les journaux à potins, les téléréalités et ceux qui vont acheter, consommer et faire rouler la rumeur. La série est également disponible en ligne sur l’Extra de ICI Tou.tv.

Sortez-moi d’ici! – Une psy dans la jungle!

Soutien psychologique auprès de candidats de téléréalités

Par Dre Marie-Anne Sergerie, psychologue

En juillet dernier, j’ai eu la chance d’accompagner l’équipe de production et les campeurs de Sortez-moi d’ici! au Costa Rica afin d’assurer la portion du soutien psychologique. Une aventure unique, pleine de défis, avec des humains exceptionnels qui ont su se dépasser jour après jour!

Les téléréalités ne datent pas d’hier et sont très présentes dans nos écrans. Nombreux sont les thèmes qui ont été abordés : les rencontres amoureuses, les performances physiques ou artistiques (chant, danse), l’aventure, la cuisine, la rénovation, les transformations corporelles ou encore la vie confinée en groupe dans divers environnements où les candidats vont s’affronter dans des défis.

Mais pourquoi les téléréalités sont-elles si populaires? Parce qu’elles ont la caractéristique d’être divertissantes et rassembleuses. Elles permettent aux téléspectateurs d’échanger entre eux à propos des rebondissements, des stratégies, des défis et des réactions des candidats. Les téléréalités offrent aussi la possibilité aux téléspectateurs de se projeter et de s’imaginer dans différentes situations, sans sortir de leur zone de confort ou sans se mettre à risque. Elles regroupent compétitions et communautés, des aspects assez présents chez l’humain.

Pour les candidats, participer à une téléréalité est un défi en soi. Qu’est-ce qui les motive à se lancer dans une telle aventure? Que vivent-ils lorsqu’ils y sont? À quoi sont-ils exposés? Quelle est leur réalité dans ce contexte? Et comment les accompagner et les soutenir dans l’aventure? Ayant eu l’occasion d’accompagner des candidats dans différentes productions de téléréalités, dont Sortez-moi d’ici!, je vous partage ici le fruit de mes expériences.

Qu’est-ce qui motive une personne à se lancer dans une aventure comme Sortez-moi d’ici!?

Les candidats de téléréalités sont souvent des personnes issues du grand public, mais à Sortez-moi d’ici!, l’aventure regroupe des personnalités connues de la sphère publique. Les motivations à participer à une téléréalité varient d’un projet à l’autre. On entend souvent que les candidats des téléréalités sont en quête de célébrité, ont le désir d’être connus ou reconnus ou encore veulent accroitre leurs communautés sur les réseaux sociaux. Dans un projet comme Sortez-moi d’ici!, les principales motivations ne peuvent pas se limiter à ces aspects. Un candidat qui souhaiterait participer à l’aventure uniquement pour rehausser sa notoriété ne serait pas au bon endroit. Les défis ne sont pas que ludiques : plusieurs épreuves sont relevées, déstabilisantes, imprévisibles et rebutantes. Il faut accepter de sortir de sa zone de confort, vouloir confronter ses peurs et repousser ses limites.

Les motivations à participer à Sortez-moi d’ici! reposent surtout sur le dépassement de soi, l’épanouissement personnel, l’entraide et la curiosité. La possibilité de remporter une importante somme d’argent afin d’aider une cause qui est chère à leurs yeux est aussi une grande source de motivation pour relever des défis et repousser leurs limites personnelles.

Que vivent les candidats?

Bien que l’ambiance soit ludique à Sortez-moi d’ici!, les stresseurs sont nombreux. Plusieurs défis visent essentiellement à mettre à l’épreuve les campeurs sur le plan physique et psychologique. La sécurité des campeurs est constamment assurée et aucun détail n’est laissé au hasard : les défis sont testés par des spécialistes, une équipe médicale et une ambulance sont présentes sur place, des personnes sont responsables de garder le site et tout le monde en sécurité en repérant les serpents et autres bestioles dangereuses. L’aspect psychologique n’a pas été laissé de côté. Durant toute l’aventure, j’ai assuré le soutien psychologique des campeurs, en étant présente sur place 24/7, dans la jungle costaricaine, en les observant et en assistant aux défis afin de pouvoir intervenir au besoin.

Le concept de base des téléréalités vise à filmer les protagonistes en tout temps. Les candidats sont conscients de cette réalité et y ont consenti au préalable. Toutefois, être filmé en permanence n’est pas toujours si facile à vivre et peut s’avérer stressant au fur et à mesure que le temps avance. Pour certains, être constamment observé peut finir par jouer sur le moral et susciter des inquiétudes, par exemple, à propos de ce qui sera diffusé, surtout dans un contexte où les participants peuvent se trouver dans des positions de vulnérabilité.

Les téléréalités tournées à huis clos, c’est-à-dire lorsque les participants sont confinés tous ensemble, peuvent être éprouvantes. La pandémie de la COVID-19 nous a fait expérimenter collectivement des périodes de confinement, où on a pu observer des impacts sur la santé mentale (stress, symptômes anxieux ou dépressifs, augmentation de l’usage des écrans et des substances, etc.). Bien entendu, le confinement des candidats est différent de celui d’une pandémie, mais il amène quand même son lot de défis. La durée des tournages peut s’échelonner de quelques semaines à quelques mois. Plus la période de tournage est longue, plus les effets du confinement et de l’éloignement des proches se feront sentir. Les candidats peuvent facilement être désorientés dans le temps et avoir l’impression que quelques jours durent des semaines.

Durant l’aventure, les candidats n’ont pas de contacts avec leurs proches, sauf de très rares et courts messages ou appels qui sont filmés et qui ne sont pas propices aux discussions élaborées et très intimes. Les candidats sont donc sortis de leur routine et de leur environnement. Ils doivent aussi cohabiter entre eux en même temps qu’ils apprennent à se connaître.

Les éliminations sont un dénominateur commun à toutes les téléréalités. Chaque départ est déchirant et amène des émotions mixtes : la joie et le soulagement de poursuivre l’aventure, mais aussi la peine de voir partir une personne avec qui ils ont vécu des situations uniques et avec qui des liens se sont créés. Les candidats ont très peu de temps pour se dire au revoir lorsqu’ils quittent. Les départs fréquents provoquent aussi des réajustements constants dans la dynamique du groupe.

À Sortez-moi d’ici!, d’autres stresseurs propres à l’aventure s’ajoutent. Les campeurs ont un mode de vie rudimentaire qui recrée un certain état de survie. Ils vivent dans un campement dans la jungle, dorment sur des lits de camp en bois inconfortables à la belle étoile, se lavent à l’extérieur avec une douche de fortune, lavent leurs vêtements à la main, utilisent une toilette sèche, cuisent leur nourriture sur un feu de camp, et ce, en plus d’être confrontés quotidiennement à des défis qui repoussent leurs limites. Ils n’ont jamais d’intimité, sont exposés à l’humidité, à la chaleur, à la saleté et aux éléments de la nature (insectes, animaux, intempéries, etc.). La vie dans la jungle comporte la possibilité de croiser des animaux et insectes avec un certain niveau de dangerosité, ce qui nécessite une vigilance constante pour des questions de sécurité. Les éléments de la nature sont donc constamment à apprivoiser.

L’alimentation est un défi en soi dans le contexte de Sortez-moi d’ici!. À la base, les repas sont redondants, peu appétissants et les portions sont calculées. Ils sont composés essentiellement de gruau, de riz blanc et de fèves, mais peuvent être bonifiés avec la réussite d’épreuves. Après quelques jours, les candidats finissent par éprouver un manque d’énergie et de concentration.

Le sommeil en contexte de téléréalité est un enjeu important et plusieurs candidats éprouvent des problèmes du sommeil. La vie en groupe, l’éclairage artificiel de « nuit », l’ennui de leurs proches, les heures de sommeil qui peuvent différer de leur mode de vie habituel et le stress vécu dans l’aventure, comme les défis et les mises en élimination, sont quelques exemples d’éléments qui perturbent les nuits des candidats. De plus, dormir à la belle étoile dans la jungle n’est pas toujours de tout repos! Ils doivent composer avec l’environnement extérieur, les animaux, les moustiques, les bruits de la jungle (cigales, singes hurleurs, etc.) et les intempéries. Bien entendu, toutes les perturbations du sommeil pourront affecter l’humeur, les émotions, la concentration et la coordination des campeurs.

Les candidats des téléréalités n’ont pas accès aux technologies (ou ont un accès très limité et encadré dans certaines productions). Ils sont coupés des nouvelles et de la vie extérieure. Pour personnes qui font un usage plus intense de leur cellulaire, c’est une détox numérique à coup sûr! À Sortez-moi d’ici!, ils n’ont pas accès à l’heure et doivent se repérer avec d’autres éléments, comme le lever et le coucher du soleil. Ils ont également un nombre restreint de vêtements qui sèchent difficilement avec l’air humide de la jungle durant la saison des pluies!

La participation à une téléréalité exige donc une grande capacité d’adaptation, à tolérer l’incertitude et à faire face à l’inconnu. Avec une variété de stresseurs et de situations imprévisibles et inconnues, les candidats vivent des montagnes russes d’émotions. Ils sont plus vulnérables et à fleur de peau. Le concept de Sortez-moi d’ici! ne vise pas à ce que les candidats s’évincent entre eux. Les campeurs sont plutôt amenés à se dépasser personnellement ainsi qu’à s’entraider et à s’encourager entre eux pour y parvenir.

Il est important de rappeler que les effets du stress ne sont pas que négatifs. Les effets positifs du stress nous aident à mettre notre cerveau en alerte, à nous stimuler, à être plus vigilant, à être motivé et à avoir une poussée d’énergie, ce qui contribue à nous rendre plus performants et efficaces.

Cette expérience apporte des effets bénéfiques aux campeurs, comme le sentiment d’accomplissement ainsi que la fierté d’avoir confronté ses peurs, d’avoir repoussé ses limites et d’avoir développé une meilleure confiance en ses capacités. L’exposition aux nombreux stimuli aide grandement les candidats à se désensibiliser de certaines craintes. Comment est-ce possible? En psychologie, le principe de l’exposition consiste à réduire peu à peu l’anxiété en s’exposant graduellement à des situations de telle sorte qu’on s’y habitue. Les situations ne produisent plus de réactions émotionnelles douloureuses, réduisant ainsi le désir de les éviter.

Même si la jungle est un milieu bouillonnant de vie et expose à certains dangers, vivre en nature permet aussi un retour aux sources. Au-delà des défis auxquels ils sont exposés, les campeurs sont aussi confrontés à l’ennui, la lenteur et le calme, ce qui favorise la réflexion et les prises de conscience. À leur sortie, certains observent une différence et prennent conscience que leur rythme de vie à l’extérieur est beaucoup plus rapide que celui du camp.

Comment soutenir et accompagner les candidats dans un contexte de téléréalité dans la jungle?

Les productions intègrent de plus en plus des psychologues pour accompagner les candidats d’émissions de téléréalité. Le soutien psychologique des candidats contribue fortement à leur bien-être mental. L’idée d’offrir du soutien psychologique est de permettre aux campeurs de sortir de leur zone de confort pour se trouver dans une zone d’apprentissage et de dépassement de soi, sans se trouver dans une zone où ils sont submergés et où l’expérience devient dommageable ou nuisible. Bien que la zone de confort nous amène à nous sentir en sécurité, cet état ne favorise pas l’apprentissage ni la croissance personnelle. Y rester trop longtemps risque de nous faire stagner. Sortir de sa zone de confort permet d’apprendre de nouvelles connaissances, d’acquérir de nouvelles habiletés, de stimuler la créativité et de développer la confiance en soi. En sortant les campeurs de leur zone de confort, l’expérience de Sortez-moi d’ici! leur permet d’apprendre sur eux en prenant des risques, tout en étant dans un contexte sécuritaire.

La préparation des candidats commence dès le moment où ils réfléchissent à leur participation. Quand ils acceptent de se lancer, ils ont déjà franchi une étape dans l’acceptation de ce défi. Dans les semaines qui précèdent l’aventure, certains candidats vont faire une préparation mentale ou psychologique avec un psychologue ou par eux-mêmes (par exemple, par l’entremise de lectures ou en s’exposant graduellement à certains éléments de leur quotidien, comme des insectes ou des petits animaux). Pour ma part, j’encourage tous les candidats de téléréalités à identifier et à clarifier leurs motivations à participer au projet avant même de débuter. C’est un élément clé qui servira à recentrer le participant lors des moments de découragement ou de remises en question.

Pour le soutien, les besoins des candidats varient d’un projet à l’autre, par exemple, en raison du thème de la téléréalité, de la durée de l’aventure ou encore des extraits diffusés. Cela demande au psychologue de bien comprendre les enjeux de l’aventure, de s’y adapter, de cerner rapidement les demandes et d’accompagner les candidats à travers les divers éléments. À Sortez-moi d’ici!, mon rôle en tant que psychologue était donc d’accompagner les candidats selon leurs besoins avant et pendant l’aventure, au moment de leur sortie ainsi qu’à leur retour au Québec. Le soutien ne se limite pas forcément aux situations qui surviennent durant les tournages. Il peut également arriver que l’aventure fasse surgir des difficultés liées à des situations de leur vie réelle et qui requièrent un accompagnement.

Ma présence sur place lors des défis m’a permis d’observer directement les réactions des campeurs, d’être à l’affût de leurs besoins et de repérer les signes de détresse. Bien que le soutien psychologique soit disponible en tout temps, les besoins sont différents d’un candidat à l’autre. Certaines personnes vont traverser l’aventure par eux-mêmes. Le simple fait de savoir qu’ils peuvent recevoir du soutien s’ils en ont besoin est suffisant et contribue à les rassurer. Ils peuvent ensuite se concentrer sur les épreuves qui se présentent à eux en sachant qu’ils ne seront pas laissés à eux-mêmes. C’est un contexte d’apprentissage et d’expérimentation idéal. Le soutien psychologique ajoute donc un filet de sécurité: il offre un contexte sécuritaire sur le plan psychologique qui permet aux candidats d’être pleinement disponible de se lancer dans l’aventure.  

À Sortez-moi d’ici!, le groupe des campeurs est aussi une excellente source de soutien. Les campeurs peuvent verbaliser leurs émotions, se soutenir et s’encourager entre eux dans les moments plus difficiles. Ce partage contribue à enrichir l’expérience humaine des participants en normalisant ce qu’ils ressentent et en les aidant à réduire le stress.

À leur sortie, il est important de faire un retour avec les campeurs sur leur expérience. Cela permet de faire le point sur l’aventure, d’identifier ce qu’ils en retirent et de cerner les difficultés potentielles.

Les psychologues qui interviennent dans un contexte de téléréalité doivent donc avoir une grande capacité d’adaptation et bonne capacité à tolérer l’inconnu, car toutes les journées sont différentes. Cela demande également à être imaginatif et à intervenir dans des contextes qui ne ressemblent pas au traditionnel bureau de psychologue. Cela requiert une solide expérience pratique et une grande capacité à créer rapidement un lien de confiance avec les candidats pour leur offrir du soutien. Intervenir dans un contexte de téléréalité dans la jungle m’a donc amenée à sortir personnellement de ma propre zone de confort. J’ai eu à m’adapter au contexte, à être créative et à travailler différemment avec mes outils, tout en respectant mon cadre éthique et déontologique. J’ai pu observer directement le dépassement de soi d’humains courageux et généreux qui sont parvenus à confronter leurs peurs. J’ai aussi pu observer des effets positifs sur l’équipe de production (et même sur moi!). En effet, voir des personnes qui s’exposent de façon répétée à ce type de situations contribue à se remettre en question à propos de ses propres peurs et limites, à confronter ses croyances irrationnelles, à se projeter dans certaines situations et à se désensibiliser.

***

Sortez-moi d’ici! est une aventure déstabilisante, mais hautement enrichissante sur le plan humain. C’est une précieuse occasion pour les campeurs de prendre conscience de leurs forces personnelles, de leur courage, de leur ténacité, de leur générosité, de leur complicité et de leur incroyable capacité d’adaptation et de coopération.

Pour ma part, je conserve des souvenirs impérissables de cette riche expérience où j’ai pu être un témoin privilégié du cheminement personnel des campeurs tout au long de leurs parcours respectifs. À mes yeux, ils sont une source d’inspiration pour relever des défis et se dépasser!

Aux célébrités qui seraient tentées par l’expérience, faites-le pour vous en premier. Osez, même si vous tremblez. La peur est normale et fait partie de l’aventure. Vous en ressortirez grandi et accompli! Et vous, gens du public, oseriez-vous faire l’aventure?

Effets des réseaux sociaux

Dre Marie-Anne Sergerie, psychologue spécialisée en cyberdépendance, s’est entretenue avec Axel Tardieu à propos des effets néfastes des réseaux sociaux dans l’article Trouble du sommeil, difficulté de concentration: quitter les réseaux sociaux est une bonne idée dans le 24 heures. Si vous vous questionnez sur votre usage ou en connaître davantage, n’hésitez pas à lire l’article et à écouter les témoignages.

La machine à rumeurs :: Série documentaire

La machine à rumeurs est une série documentaire animée par Véronique Cloutier. Elle s’est intéressée au phénomène du potinage avec des artistes, des jeunes personnalités ainsi que divers spécialistes. Les propos de la psychologue Marie-Anne Sergerie ont été recueillis sur le sujet. La série comprend trois épisodes : les journaux à potins, les téléréalités et ceux qui vont acheter, consommer et faire rouler la rumeur. La série est en ligne maintenant sur l’Extra de ICI Tou.tv.