Formation : Quand les réseaux sociaux s’immiscent dans nos vies : état de la situation, impact et usage responsable

Vous êtes un intervenant ou un professionnel de la santé mentale et voulez en savoir plus sur l’usage des réseaux sociaux ? Une formation en ligne est maintenant disponible sur le sujet! La psychologue spécialisée en cyberdépendance, Dre Marie-Anne Sergerie, dresse un portrait de l’usage des réseaux sociaux et offre des pistes de solution dans une formation de 3 heures en ligne. La formation est disponible en ligne sur la plateforme de formation en ligne Perfectionnement.com.

Pour visionner la formation : Quand les réseaux sociaux s’immiscent dans nos vies : état de la situation, impact et usage responsable.

L’activité de formation de 3 heures s’adresse aux professionnels de la santé mentale (psychologue, psychothérapeute et autres intervenants en santé mentale). Elle est reconnue par l’Ordre des psychologues du Québec (OPQ), l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OTSTCFQ), l’Ordre des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec (OPPQ), l’Ordre professionnel des criminologues du Québec (OPCQ), l’Ordre des conseillers et conseillères d’orientation du Québec (OCCOQ), l’Ordre professionnel des sexologues du Québec (OPSQ) et l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés (CRHA).

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Formation : Quand les réseaux sociaux s’immiscent dans nos vies : état de la situation, impact et usage responsable

Vous voulez en savoir plus sur l’usage des réseaux sociaux ? La psychologue spécialisée en cyberdépendance, Dre Marie-Anne Sergerie, présentera une formation sur le sujet le 24 septembre 2021, de 13h à 16h en formule webinaire via Zoom. La formation sera enregistrée et ensuite disponible en ligne sur la plateforme de formation en ligne Perfectionnement.com. L’activité de formation est reconnue (3 heures) par l’Ordre des psychologues du Québec (OPQ) et s’adresse aux professionnels de la santé mentale (psychologue, psychothérapeute et autres intervenants en santé mentale).

Cyberdépendance: Quand l’usage des technologies devient un problème – Le livre

Le livre Cyberdépendance : Quand l’usage des technologies devient un problème de Dre Marie-Anne Sergerie, Ph.D., psychologue est maintenant disponible en librairie!

Ce nouvel ouvrage vise à accompagner et aider les gens et leurs proches qui se questionnent à propos de leur utilisation d’Internet et des technologies. Les professionnels et intervenants en santé mentale y trouveront aussi des outils et stratégies utiles à leur pratique. Le livre est divisé en trois parties :

  • la première vise à mieux faire connaître et à comprendre la cyberdépendance, son historique, ses différents types, ainsi que les mécanismes la favorisant;
  • la deuxième propose d’évaluer les manifestations associées à l’usage des technologies;
  • la troisième explore différentes pistes de solutions et stratégies à mettre en place pour aider à décrocher et à traiter la cyberdépendance.

Feuilletez un extrait en PDF.

Pour commander le livre et en savoir plus.

Parution du livre « Cyberdépendance : Quand l’usage des technologies devient un problème »

Le livre Cyberdépendance : Quand l’usage des technologies devient un problème de Dre Marie-Anne Sergerie, Ph.D., psychologue, paraîtra le 3 septembre 2020.

Ce nouvel ouvrage vise à accompagner et aider les gens et leurs proches qui se questionnent à propos de leur utilisation d’Internet et des technologies. Les professionnels et intervenants en santé mentale y trouveront aussi des outils et stratégies utiles à leur pratique. Le livre est divisé en trois parties :

  • la première vise à mieux faire connaître et à comprendre la cyberdépendance, son historique, ses différents types, ainsi que les mécanismes la favorisant;
  • la deuxième propose d’évaluer les manifestations associées à l’usage des technologies;
  • la troisième explore différentes pistes de solutions et stratégies à mettre en place pour aider à décrocher et à traiter la cyberdépendance.

Feuilletez un extrait en PDF.

Pour commander le livre et en savoir plus.

Usage des technologies et pandémie, comment encadrer les enfants ?

Est-ce que le confinement peut créer ou empirer une cyberdépendance chez les enfants et adolescents ? Dre Marie-Anne Sergerie, Ph.D., psychologue spécialisée en cyberdépendance a eu l’occasion d’en parler avec Marc-André Masson à RDI Matin.

 

Comment gérer le temps d’écran en temps de pandémie?

Par Dre Marie-Anne Sergerie, Ph.D., psychologue spécialisée en cyberdépendance et nouvelles technologies

On s’entend pour dire que le contexte actuel de la pandémie est exceptionnel. Nous sommes collectivement confrontés à plusieurs ajustements et nos stratégies d’adaptation sont mises à l’épreuve. Le confinement pousse les travailleurs et les familles à demeurer à la maison, ce qui n’est pas sans bouleverser les habitudes de tous! Il est encore très difficile de prévoir les impacts de cette situation et ce, à tous les niveaux (financier, professionnel, social, santé, physique, etc.) et l’aspect psychologique n’y échappe pas.

La fermeture des écoles et le télétravail représentent un défi quotidien pour les parents. Ce contexte est propice à une augmentation du nombre d’heures d’exposition aux écrans chez les enfants. Toutefois, cette période demeure une occasion de définir et de clarifier des balises face à l’usage des écrans afin de développer des comportements responsables.

Pour vous aider à gérer le temps d’écran durant la pandémie, voici quelques pistes :

  • Établir des règles en structurant le temps d’utilisation et le contenu (Internet n’est pas un buffet à volonté!):
    • Instaurer des moments avec et sans écran : pas plus d’une heure à la fois et faire une pause d’au moins une heure entre les séances de connexion;
  • Privilégier des applications à vocation éducative qui permettent de réfléchir, de relier les apprentissages à leurs expériences et qui favorisent des interactions avec les autres hors ligne;
  • Maintenir de saines habitudes en évitant les écrans au moins une heure avant le coucher, immédiatement au lever, durant les repas et durant les activités en famille;
  • Accompagner les enfants dans leur usage des écrans en visionnant du contenu avec eux, comme du co-visionnement d’émissions, de films ou en effectuant des activités en ligne (ex., prendre un cours de peinture en ligne et peindre une œuvre ensemble);
  • Pour contrer l’isolement lié aux mesures de distanciation sociale, il est important de garder contact avec son entourage et sa famille. Les technologies sont un excellent moyen de le faire. Il peut être aidant et utile de planifier des séances de clavardage ou de vidéoconférence avec la famille (parents, grands-parents, frères/sœurs, tantes/oncles, etc.) et avec les amis et ce, tant pour les adultes que les jeunes.
  • Varier les activités et loisirs, malgré les contraintes et les restrictions :
    • Lire un livre ou un magazine;
    • Faire un Lego ou un jeu de construction;
    • Jouer à des jeux de société
    • Faire des casse-têtes;
    • Cuisiner avec son enfant
    • Jouer dehors;
    • Marche, vélo, trottinette, course, etc.;
    • Peinture, dessin, couture, tricot, bricolage;
    • Écrire une lettre, une carte ou faire un dessin aux grands-parents ou l’entourage;
    • Construire quelque chose;
    • Prendre un bain ou se faire un soin corporel (soin du visage, manucure, pédicure, etc.);
    • Apprendre à jouer d’un instrument de musique ou jouer d’un instrument, composer des chansons;
    • Apprendre une nouvelle langue
    • Écouter de la musique;
    • Regarder des films en famille;
    • Faire de l’activité physique : on peut même avoir recours à des applications ou sites pour nous guider ou nous accompagner, comme des cours de yoga, de pilates, de danse ou d’exercices physiques en ligne. C’est une belle façon de tirer profit sainement des technologies, tout en variant ses activités et en demeurant actif;
    • Faire du rattrapage scolaire, sans excès (il est possible de réviser les notions avec les cahiers s’ils sont accessibles ou encore de consulter les ressources proposées par les commissions scolaires pour accompagner et soutenir les parents et les élèves). Rappelons-nous que les enfants sont aussi soumis à un stress présentement et ils ont besoin de temps pour se ressourcer et être rassurés et non s’inquiéter à propos de leurs apprentissages;
  • Faire du ménage ou du classement;
  • Passer du temps de qualité en famille, mais aussi prévoir des moments de solitude pour se ressourcer;
  • Faire toutes les activités que vous n’avez pas (ou ne prenez pas) le temps de faire habituellement! (dans le respect des règles de la santé publique).

Le contexte actuel est aussi une excellente occasion d’apprendre certaines notions de base pour l’usage des écrans. Par exemple, comment repérer le vrai du faux dans les médias, de développer son sens critique, de vérifier les faits et les sources des informations que nous consultations et dans le doute, de s’abstenir de partager l’information.

À titre indicatif, les recommandations habituelles de l’Académie américaine de pédiatrie (APP, 2016) en ce qui concerne la durée d’utilisation des écrans sont les suivantes :

  • Moins de 18 mois: éviter l’utilisation des écrans, sauf pour le clavardage vidéo (ex. Skype), qui permet d’être en contact avec d’autres par l’entremise de la technologie.
  • 18 à 24 mois : il est possible d’introduire graduellement les écrans, mais à du contenu de grande qualité, comme du contenu à vocation éducative, en présence du parent, afin d’aider l’enfant à comprendre ce qu’il regarde. Bien que ça soit possible de le faire, ce n’est vraiment pas une obligation… Ils auront suffisamment le temps de se familiariser avec les technologies!
  • 2 à 5 ans : maximum 1 heure par jour devant les écrans à du contenu de grande qualité (ex. à vocation éducative) en présence du parent pour aider l’enfant à comprendre ce qu’il regarde et être en mesure d’appliquer leurs apprentissages.
  • 6 ans et plus : mise en place de limites claires et cohérentes face à la durée d’utilisation des écrans et au type de média utilisé. Il est suggéré que l’utilisation n’interfère pas avec le sommeil, l’activité physique, les études et les autres comportements favorisant la santé.

Il est important de noter que les recommandations concernent le temps d’utilisation des écrans pour le divertissement seulement, et non le temps d’écran pour les travaux et devoirs. Conservez en tête ces balises pour vous aider à structurer le temps d’utilisation. Accompagnez votre jeune à développer l’auto-contrôle face à son usage en l’encourageant à utiliser une minuterie pour encadrer son temps d’utilisation.

En somme, la situation actuelle est une belle occasion de découvrir de nouveaux intérêts (ou de renouer avec d’anciens intérêts) en dehors des écrans. C’est une très bonne façon de prendre soin de soi et de gérer son stress. L’ennui est aussi un excellent moteur à la créativité. La créativité nous permet de rebondir face aux embûches et de faire preuve de résilience face aux épreuves. Il n’y a pas si longtemps, nous n’avions pas accès à toutes ces technologies pour nous divertir et passer le temps. C’est donc possible de combler l’ennui sans se tourner exclusivement vers les technologies! L’important est de tendre à conserver un équilibre!


Références.

Cyberdependance.ca

American Academy of Pediatrics (APP). 2016. American Academy of Pediatrics Announces New Recommendations for Children’s Media Use.

Sergerie, M.-A. (2016). Écrans : De nouvelles recommandations sur le temps d’utilisation. https://cyberdependance.ca/2016/10/25/ecrans-de-nouvelles-recommandations-sur-le-temps-dutilisation/

Cas de conscience :: Francs-tireurs

Le 19 février 2020, Dre Marie-Anne Sergerie, Ph.D., psychologue était de passage aux Francs-tireurs afin de parler de la surveillance des enfants par la technologie et des enjeux qui y sont associés. Pour écouter le segment, cliquez ici!

Reportage d’URBANIA

Le 3 février 2020, Hugo Meunier a publié un reportage dans URBANIA intitulé : « Perdre sa job à cause des statuts Facebook: De Marie-Chantal Toupin à Luc Saint-Hilaire – Quand ton comportement virtuel te nuit dans le réel ». Les propos de Dre Marie-Anne Sergerie, Ph.D., psychologue spécialisée en cyberdépendance y sont rapportés. Les réseaux sociaux soulèvent plusieurs questions et l’importance de réfléchir et de modérer ses propos est primordiale. Pour lire le reportage, consultez le lien suivant : Lire le reportage

La Presse :: « Tirer la plogue » sur les réseaux sociaux

Vous vous interrogez sur votre usage des réseaux sociaux et la place que cet usage occupe dans votre vie? Lisez les propos de Dre Marie-Anne Sergerie, Ph.D., psychologue spécialisée en cyberdépendance rapportés par Audrey Ruel-Manseau dans l’article « Tirer la plogue » sur les réseaux sociaux paru dans La Presse du 18 mai 2019. Bonne lecture, mais surtout, bonne réflexion!